Les douleurs légères sont des sensations physiques ou morales désagréables ressenties par l’organisme.
Il existe différentes échelles pour évaluer l’intensité de la douleur. Elles varient notamment en fonction de l’âge.
L’évaluation de la douleur chez l’enfant
- Chez l’enfant de 4 à 6 ans : il est recommandé d’utiliser des outils d’évaluation simples. Nous pouvons citer l’échelle numérique simple ou analogique permettant de définir l’intensité de la douleur par un chiffre compris entre 0 et 10.
- A partir de 4 ans : il est possible d’utiliser des échelles plus complexes basées sur la localisation de la douleur et sa retranscription visuelle. L’échelle des visages permet à l’enfant de décrire sa douleur en se référant à des expressions du visage. Le schéma corporel quant à lui, permet d’indiquer clairement les sites douloureux tout en caractérisant l’intensité de la douleur par les mots faible, moyenne et forte.
L’évaluation de la douleur chez l’adulte
Chez l’adulte, il est bien entendu possible d’utiliser l’ensemble de ces échelles. Mais il est généralement plus pertinent de les combiner afin d’établir un diagnostic plus précis et détaillé.
- Le questionnaire : une évaluation complète et précise. Le questionnaire de Saint-Antoine permet de définir la douleur, par les mots, avant d’associer aux termes employés, une valeur numérique.
- L’échelle verbale chez l’adulte : l’utilisation de l’échelle verbale simple est également un moyen de mesure efficace, mais contrairement à l’enfant, elle est plus complète. La douleur se mesure grâce aux termes suivants : douleur absente, faible, modérée, intense et extrêmement intense.
Une évaluation primordiale pour choisir un traitement efficace et adapté
L’évaluation de la douleur va guider le choix du traitement antalgique (anti-douloureux). La douleur est dite légère lorsqu’elle est cotée inférieure à 4.
Les médicaments contenant du paracétamol ou ses formes dérivées seront ainsi principalement recommandés, en raison d’une sécurité d’emploi satisfaisante. Il s’agit d’un traitement ponctuel, dont la prise médicamenteuse doit se faire dans le respect des doses prescrites par votre médecin ou conseillées par votre pharmacien. En cas de douleurs chroniques, consultez votre médecin.
Prévenir les risques en adoptant des bonnes pratiques
Quelle que soit la situation rencontrée, il est indispensable de consulter attentivement la notice de vos médicaments afin d’anticiper et de prévenir d’éventuels effets indésirables. En effet, des facteurs comme l’âge, le sexe, les allergies ou la situation médicale individuelle peuvent constituer un sérieux danger.
Un bilan de la consommation totale d’antalgiques et de leur efficacité, y compris ceux pris en automédication, doit donc être effectué. Pour éviter un risque de surdosage, il est recommandé de vérifier l’absence de paracétamol dans la composition des médicaments associés en cas de traitement simultané.