Le nombre de personnes majeures en surpoids dans le monde était de 1,9 milliards en 2014, dont 600 millions d’obèses. Cela représente tout de même 34% de la population majeure mondiale, et ce chiffre a été multiplié par deux depuis le début des années 1980. Il faut savoir que les deux tiers de la population du globe vivent dans des pays où les causes de mortalité sont plus dues à l’obésité qu’à l’insuffisance pondérale. Pharmanity vous détaille les dangers de la surcharge pondérale et explicite les moyens de prévention.
Qu’est-ce que cela signifie être obèse ?
Afin de définir clairement l’obésité ou le surpoids, suivons l’analyse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui définit ces surcharges pondérales comme « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». Cette accumulation de graisse corporelle peut provenir d’un excès de consommations caloriques comparativement à la dépense physique et énergétique. Ajoutons que d’autres facteurs peuvent entraîner l’obésité comme l’hérédité, une trop forte sédentarité, de mauvaises habitudes alimentaires ou encore des phénomènes hormonaux.
L’Indice de masse corporelle (IMC) est une mesure créée afin de définir le surpoids et l’obésité. Elle permet de mesurer le poids par rapport à la taille chez l’adulte. Pour l’OMS, il y a surpoids quand l’IMC dépasse 25 et obésité quand l’IMC dépasse 30. Mathématiquement, ce chiffre correspond au poids divisé par le carré de taille. Pour les enfants, il est nécessaire de prendre en compte l’âge pour diagnostiquer l’obésité ou le surpoids.
Les causes de l’obésité et ses conséquences ?
L’augmentation très significative de la consommation d’aliments caloriques et enrichis en lipide couplés à une diminution là-aussi significative de l’activité sportive et physique est très souvent à l’origine d’un surpoids pouvant entraîner l’obésité. Dans des sociétés où la publicité sur les aliments est omniprésente, beaucoup achètent des produits alimentaires très caloriques néfastes pour la santé de l’individu. De plus, les modes de vie sédentaire découragent l’activité physique quotidienne. La santé de l’individu en est ainsi dégradée.
En effet, on sait qu’une personne en surpoids ou obèse voit ses risques d’avoir une maladie chronique grave augmenter. Les maladies cardiovasculaires, le diabète, des maladies osseuses ou musculaires (comme l’arthrose) et certains cancers sont plus susceptibles d’affecter des personnes ayant un IMC supérieur à 25 (valeur seuil qui détermine le surpoids).
Chez l’enfant, des risques non-négligeables sont aussi présents. Des enfants obèses peuvent développer des difficultés respiratoires, une hypertension artérielle ou encore une difficulté à résister à l’insuline. Cette dernière hormone favorise l’absorption du glucose dans le sang. Ces risques peuvent aller jusqu’au décès prématuré chez l’enfant obèse.
Quelles sont les actions à mettre en place pour réduire le phénomène de surpoids et d’obésité ?
Chaque individu peut mettre en place des actions au niveau personnel pour réduire son poids et donc son IMC. Perdre du poids et retrouver un corps sain s’accomplit grâce à une alimentation plus saine et une activité physique régulière.
Concrètement, il s’agit de mettre en place des actions précises et de les respecter : limiter la consommation d’aliments industriels contenants des lipides et des sucres, avoir une consommation accrue de fruits, légumes et céréales complètes et enfin renouer avec une activité sportive de manière régulière.
Au niveau collectif, les institutions publiques doivent aussi agir pour résoudre sur le long-terme cette problématique de santé publique. Ainsi les taxes sur les boissons trop sucrées doivent continuer de croître, malgré la pression de l’industrie agro-alimentaire. Cette industrie doit réduire le pourcentage de graisse et sucre dans les aliments préparés. Elle doit aussi être forcée à proposer plus de produits sains à des prix abordables et à encourager l’activité physique.